Ce que veulent les femmes
Mais au juste, pourquoi le 8 mars ? Le 8 mars 1908, à New York, les femmes firent grève pour la toute première fois. Ces femmes, ouvrières d’une usine de textile, se révoltaient contre les conditions de travail pénibles. En 1978, la journée internationale des femmes fût reconnue par l’Organisation des Nations unies.
Malgré le fait que beaucoup de lecteurs du Vif Weekend et Knack Weekend pensent que la position de la femme dans la société s’est fortement améliorée depuis les années 60, 80% des lectrices Weekend estiment que le féminisme reste nécessaire au jour d’aujourd’hui*. Considérons le nombre de femmes qui siègent au parlement national : lors des 20 dernières années ce nombre a augmenté du double. C’est bien, non ? Pourtant, en juin 2016, à peine 1 membre du parlement national sur 5 est une femme**.
En mars 2016, Roularta Research a enquêté 2.500 lecteurs du Vif et Knack Weekend sur le comportement indésirable et le féminisme. Les résultats étaient bouleversants : 70% des femmes âgées de moins de 25 ans ont été victimes d’harcèlement sexuel, à peine 2,9% des lectrices n’ont pas été confrontées à des comportements indésirables lors des douze derniers mois. Ce phénomène est clairement lié à l’âge des sondées : seulement 24% des femmes âgées d’au moins 65 ans ont été harcelées sexuellement.
En outre, les tâches ménagères, comme le repassage, le nettoyage, la cuisine, etc. restent des tâches typiquement féminines. Le site web UN Women indique que, mondialement, les femmes dépensent 1 à 3 heures de temps en plus que les hommes aux tâches ménagères. La plupart du temps, se sont également les femmes qui s’occupent de la cuisine**.
Si à l’occasion de cette journée des femmes vous voulez faire plaisir à votre femme ou à votre maman, ne lui offrez pas de poêles ou un aspirateur. Optez plutôt pour quelque chose qui l’enchante réellement : un dîner, une escapade, des bijoux, des produits de beauté, une nouvelle sacoche, un bon livre ou un cadeau personnel comme un bel album photo…